Utiliser des produits d'entretien inadaptés
Beaucoup de personnes pensent bien faire en nettoyant leur escalier en bois avec des produits ménagers classiques ou des nettoyants multi-usages. Pourtant, ces solutions, souvent formulées pour convenir à une grande variété de surfaces, contiennent des composants agressifs tels que l’ammoniaque, l’alcool ou encore la javel.
À long terme, ces substances peuvent altérer la finition du bois, ternir son aspect naturel, et même assécher la matière, réduisant ainsi la durée de vie de l’escalier.
Nous vous conseillons plutot d'utiliser un chiffon doux, légèrement humidifié avec de l’eau tiède, pour un nettoyage régulier et sans risque. Pour un entretien plus en profondeur, tournez-vous vers un savon naturel spécialement formulé pour le bois.
Si votre escalier est verni ou huilé, préférez des produits adaptés à ces finitions.
Négliger les petits dégâts du quotidien
Un éclat, une rayure, une marche un peu desserrée ?
Il est facile d’ignorer ces petits défauts du quotidien, surtout lorsque l’escalier semble encore en bon état général.
Pourtant, ces micro-détériorations, aussi anodines soient-elles en apparence, peuvent s’aggraver avec le temps. Elles peuvent altérer la solidité de la structure, compromettre la sécurité des usagers et entraîner, à terme, des réparations bien plus lourdes et coûteuses.
Nous vous recommandons d’inspecter régulièrement votre escalier, même s’il ne présente pas de signes évidents de dégradation. Une petite retouche de vernis, un ponçage ou simplement le resserrage d’une vis peuvent suffire à maintenir sa solidité et son esthétique.
Ces gestes simples, réalisés au bon moment, permettent de prolonger considérablement la durée de vie de votre escalier tout en évitant des travaux plus importants.
Oublier de contrôler l'humidité ambiante
Le bois est un matériau vivant, naturellement sensible à son environnement. Il réagit particulièrement aux variations d’humidité. Un taux trop élevé peut provoquer son gonflement, ses déformations, voire le décollement de certaines pièces.
À l’inverse, un air trop sec peut assécher le bois, entraînant des craquelures ou des fissures. Ce type de désagrément est courant, notamment dans les habitations équipées d’un chauffage au sol, d’un poêle ou d’un système de chauffage intensif.
L'idéal est de veiller à maintenir un taux d’humidité intérieure stable, idéalement compris entre 45 % et 60 %. Cela permet de préserver l’aspect et la durabilité de vos aménagements en bois. Selon la saison, l’utilisation d’un humidificateur ou d’un déshumidificateur peut être nécessaire.
Pour un contrôle simple et régulier, pensez à installer un hygromètre : cet appareil vous permettra de surveiller l’humidité ambiante et d’ajuster votre environnement si besoin.